Expressionnisme abstrait

Aux États-Unis, l’abstract expressionnism ou expressionnisme abstrait nommé ainsi par le critique américain Robert Coats mais dit aussi «école de New York» – est une tendance qui, au sein de l’abstraction, regroupe des artistes qui refusent le primat absolu de la géométrie et d’un ordre scientifique et technique. Dans les années 1940-1950, les peintres qui appartiennent à cette tendance, travaillant sur de grands formats, réintègrent parfois ou laissent subsister des signes figuratifs. Les principaux sont Arshile Gorky , Willem de Kooning, Mark Rothko et Robert Motherwell. Après 1965, Joan Mitchell prolonge l’expressionnisme abstrait.

Tableaux expressionnistes abstraits

Action painting

Au sein de la tendance, l’action painting, « peinture gestuelle», dénommée ainsi en 1952 par le critique Harold Rosenberg, caractérise l’art de Jackson Pollock (1912-1956). Sur de très grandes toiles posées à terre, le peintre procède par dripping ou répartition de la peinture en coulées irrégulières effectuées au moyen d’une boîte percée tenue à bout de bras. Cette technique transforme entièrement le geste de peindre, engageant non plus seulement la main mais tout le corps, dont la gesticulation véhémente est traduite sur la surface peinte.

L’art informel

Dans la mouvance de l’expressionnisme abstrait, l’art informel, parfois appelé tachisme, est soutenu dans les années 1950 et 1960 par le critique Michel Tapié et représenté notamment par l’Allemand Wols et le Français Jean Fautrier, ainsi que par Hans Hartung, Georges Mathieu, Pierre Soulages, Olivier Debré, le poète et peintre Henri Michaux et Jean Degottex, enfin par le Canadien Jean-Paul Riopelle, l’Américain Sam Francis et les Espagnols Antoni Tàpies et Antonio Saura.